À l’occasion de la réédition en 2014 de « Ah Ernesto » de Marguerite Duras, son unique oeuvre de jeunesse, illustré cette fois par Katy Couprie, et précédemment par Bernard Bonhomme, en 1971.
Sur un sujet toujours brûlant, il se révélait d’une manière criante que sa réflexion sur l’apprentissage des savoirs restait tout à fait d’actualité. Des images acides et puissamment surréalistes, époque oblige, pour le premier, des images de leçons de choses et de cabinets de curiosité pour la seconde ; de là l’idée de tisser passerelles entre des illustrateurs d’hier, Leo Lionni, Arnold Lobel entre autres, et des contemporains, Béatrice Alemagna, Mélanie Rutten ou Kitty Crowther par exemple. Le monde change, la subversion est moins évidente mais subsiste. Une vision du monde commune, une belle communauté de pensée et une attention profonde aux enfants.
Puis, n’oublions pas de nous quitter avec ce beau baluchon, composés d’albums à toujours garder près de soi !